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. . . gribOullOns de pOmme . . .
7 juillet 2008

celle qui vagabondait.

   IMG_4141   




       Sans trop savoir pourquoi, je me suis réveillée grâce à ce doux vent chaud. Cela faisait déjà une demi-heure que je marchais, sans but. Je suivais le long du trottoir, cette interminable trottoir, ignorant les différentes rues que je pouvais piétiner. Ici il n'y avais qu'une seule rue, une rue infinie. Je marchais sur une ligne puis de temps à autres je m'efforçais de contourner quelques voitures mal garés, passants bruyants ou autres impasses.
      Tout, tout, autour de moi bougeait bien trop rapidement. Je ne pouvais qu'observer des ombres difformes dépourvut de qualités. Une valse de tâches sombres et tristes. Et là, par-terre, mes pieds. Je les voyais très bien. Le gauche, le droit puis le gauche. Ils s'enchainaient sur un rythme régulier et monotone. La terre tournait grâce au mouvement de mes pieds. Oui, voilà. Ce doit être la raison pour laquelle je ne distingue rien à l'extérieur, dans ce grand tourbillon.
    Et mon esprit, lui, s'occupait à vagabonder au loin, dans une imagination que trop débordante. Je réfléchissais sur tout et rien à la fois, j'émettais de grande hypothèse sur cette vie absurde. Je me sentais seule, et mon cerveau émanait une forte envie de s'exprimer. Le pourquoi du comment. Un vacarme impressionnant prenait vie au milieu de ma tête. Ces mots, dans tout les sens et ces maux là, aussi. Je voulais m'évanouir.
    Puis ma tête se releva doucement. Du bleu. Un immense ciel bleu surplombait toute cette vie fourmillante. Et là je l'ai découvert.
     Cette petite fille aux yeux écarquillaient, regardant sa boule de glace rose. Cette vieille dame, joliment ridée de son passé et souriante de souvenirs heureux. Cette autre personne qui explose d'une colère ignoble au bout d'un téléphone. Puis la jolie petite place, au nom si doux. Et ce couple, main dans la main, qui laisse évaporer quelques instant de bonheur.  Cette fille au coin du mur, qui parait attendre depuis l'éternité, cerne en preuve. La fameuse rue de Vanloo. Les théâtres. Ce petit enfant qui s'égratine le bout du nez, mais remonte aussitôt sur son vélo. Les sons de guitares ou de pianos s'échappant d'une petite fenêtre.
    En un coup d'oeil, j'observais toutes ces petites choses de la vie. Toutes simples. Me montrant que chacun de mes pas n'étaient pas dépourvut de sens.
Sans trop savoir pourquoi, je me suis réveillée grâce à ce doux vent chaud.    

" Je sais que tout vas bien !! T'es en vie !! " Garden states.

*|[ pix et tx : pOmme qui s'inventa écrivaine merdique.]

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